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Couverture de mon roman et 4e de couverture :


« Très peu de vraies paroles s’échangent chaque jour, vraiment très peu.
Peut-être ne tombe-t-on amoureux que pour enfin commencer à parler.
Peut-être n’ouvre-t-on un livre que pour enfin commencer à entendre. »

Lumières sur le duo de couverture
Dans mon livre Ile et aile, j’évoque évidemment Belle Isle, la perle du littoral breton ; mais surtout mon asile et ma perle d’émotions !
Depuis l’enfance, cette île exerce sur moi son pouvoir de mystère et de fascination… Île à deux versants, île à deux visages. Recelant de trésors, ruisselante de métaphores.
D’un côté les vastes plages de sable fin abritant de petites criques secrètes baignées d’eaux turquoise, de l’autre sa côte sauvage avec ses roches dentelées, enveloppées dans le coton écumeux, ses aiguilles élancées, flèches inspirantes, maintes fois peintes par Claude Monet.
La fantasque actrice Sarah Bernhardt, elle aussi a succombé au charme de cet écrin naturel qui renferme, en son extrémité, le phare de la pointe des Poulains, là précisément, elle a jeté son dévolu sur un fortin qu’elle a réhabilité – aujourd’hui visitable. Petite, quelques pas en son sein ont suffi pour me faire ressentir cette bouffée d’insularité, bouleversante… Pas étonnant que j’ai choisi ce phare en couverture pour représenter la partie « Ile » de mon roman !
Pour la partie « Aile », en harmonie, il me fallait un autre lieu magique, encore un sanctuaire mais cette fois-ci, pas seulement pour moi.
Évidente et brillante, belle et universelle, s’est imposée La Sagrada -joyau catalan mais également joyau en mon cœur de roman- !
Ce haut lieu de spiritualité, propice à l’élévation, sorti tout droit de l’esprit prodigieusement créatif de l’architecte Gaudí, plus qu’une parure, s’étale en véritable ossature, honneur éclatant sur ma couverture.
Et elle scintille d’autant plus au regard des révélations qu’elle est susceptible de faire éclore en chacun de nous.
Arbres piliers, voûtes végétales et fleurs de pierre… Cathédrale vivante
– ô combien chuchotante ! – , véritable ode à cette nature surnaturelle qui nous offre partout ses couleurs et ses fulgurances.
Évasion d’un côté, ascension de l’autre. La complémentarité, toujours, engendre cette force légère, doucement salvatrice.
Précieuse collision amoureuse

Lors d’une course sur la corniche de Cádiz, j’ai saisi au vol une image qui, dans mon mental -aussi échauffé que mon physique-, a suscité une analogie puissante, celle de deux vagues se rencontrant. La plus éloquente, la plus fidèle métaphore du coup de foudre tel que l’ont vécu les deux protagonistes de mon roman.
Dans une mer peu agitée, deux vagues se rencontrent de façon tout à fait isolée et pourtant de plein fouet sans avoir rien vu arriver, sans avoir senti ni la houle porteuse ni ce vent annonciateur qui allaient les projeter irrémédiablement l’une sur l’autre, créant un jaillissement bien plus grand que leur humble envergure n’aurait jamais permis. Cette image vraie -que l’on qualifie de mer croisée- me plaît, elle livre un secret.
Le coup de foudre d’Elya et d’Estevan, c’est un peu celui dont tout le monde rêve au fond. Connaître force et douceur se mêlant dans une même vague…de sentiments. Une grâce fracassante, mille fois espérée jamais attendue…
