En peu de mots, comment vous résumer mon parcours ? Un vrai défi pour moi, si grande adepte de développement et d’approfondissement en tout genre ! Pourtant si vous me croisiez dans la rue, dans la réalité du quotidien, vous ne pourriez pas vous douter d’une telle volubilité. J’ai, ce que l’on appelle, un tempérament réservé. Qui, par le passé, sachez-le, a frôlé le mutisme ! C’est ainsi, J’aime le silence, j’aime les nuages du silence et tous les mots subtils qui y dansent.
Seuls ceux qui me connaissent vraiment ont saisi l’ambivalence dans ma personnalité, là où ma timidité « ancestrale » cache un encrier débordant, entonnant l’intarissable…

Sans plus attendre, je vous livre un aperçu !

Un jour, une course. Euphorie de la pensée propulsée par mes foulées. Dans un flash, un titre m’est révélé « Ile et Aile ». Plus moyen de reculer.
J’ai envoyé mon manuscrit à de nombreuses maisons d’éditions. J’ai commencé évidemment par mes préférées. Au début, j’y croyais. J’y croyais vraiment malgré cette évidence, de toutes parts, martelée : le faible pourcentage de chance de « percer », qui plus est sans appui, sans piston comme on dit. Mais c’était plus fort que moi, j’y croyais. J’y croyais naïvement comme on croit, parfois même sans se l’avouer, en ses rêves les plus fous, les plus secrets. Je pensais que le plus dur était fait (pour autant, ce chemin d’écriture n’en fut pas moins merveilleux) : les heures de solitude à réveiller puis extraire les mots enfouis, les mots dormants.
J’ai mis du temps à comprendre que je me trompais ; ce n’était pas la « bonne » méthode.